Note : ⭐⭐⭐⭐⭐
Auteure : V.E Schwabb
Genre : Fiction littéraire / historique
Date de sortie : 2020
Nombres de pages : 589 pages
ꕥ Résumé du livre :
Une vie dont personne ne se souviendra… Une histoire que vous ne pourrez plus jamais oublier… Une nuit de 1714, dans un moment de désespoir, une jeune femme avide de liberté scelle un pacte avec le diable. Mais si elle obtient le droit de vivre éternellement, en échange, personne ne pourra jamais plus se rappeler ni son nom ni son visage. La voilà condamnée à traverser les âges comme un fantôme, incapable de raconter son histoire, aussitôt effacée de la mémoire de tous ceux qui croisent sa route.
ꕥ Critique littéraire :
L’histoire prend place au 18e siècle dans un village de France. Ce temps là force des traditions auxquelles Addie résiste tant bien que mal. Pour elle, c’est inconcevable : elle ne se laissera pas marier de force à ce vilain monsieur. Elle est alors prête à tout pour conjurer le sort, de façon… littérale. On lui avait pourtant avertit de ne pas prier la nuit, car les entités de l’obscurité sont plus malignes que celles du jour. Un pacte est scellé. Et de la nuit au lendemain, Addie disparaît. Elle disparaît de la vie de sa famille, de son village… du monde entier. Personne ne semble retenir ni sa présence ni son souvenir. Comment vit-on en étant oubliable ?
Un chef d’oeuvre littéraire à lire absolument !
Aujourd’hui je viens vous vanter les mérites de cette incroyable aventure que V.E Schwabb a écrit à la perfection. C’est une fiction historique récente qui a fait sensation sur les réseaux et qui a été un succès ! Une amie me l’avait fortement conseillé, car au delà d’une superbe lecture, elle fait réellement réfléchir au sens profond de la vie. La note générale s’élève à 4/5 étoiles, ce qui m’étonne, j’aurai pensé qu’elle serait plus élevée. Ma note frôle le 5 de la perfection, je lui donnerai précisément 4.8/5 étoiles. 🌟
Analyse littéraire : une fiction qui pose question
Comment vivre sans le regard des autres ? Ou plutôt avec le manque de celui-ci ? Peut-on vivre une vie anonyme et inconnue ? Qu’est-ce que cela fait de vivre des siècles sans attaches et sans relations durables ?
Ouf, rien que ça ! C’est du lourd je sais. Mais c’est cette profondeur et cette projection dans la fiction qui rend ce livre si touchant et mémorable. A vrai dire c’est un livre inoubliable, ironique n’est-ce pas ? J’y ai pensé longtemps après l’avoir fini et ai encore une pensée pour Addie Larue de temps en temps. Je pense sincèrement que c’est un livre que l’on devrait étudier, disséquer et s’en inspirer à l’école. Il apporte une richesse de vocabulaire tant la prose est riche et imagée (donc une étude littéraire idéale), la puissance de la narration nous fait vraiment ressentir le poids des siècles qui passent ; on ressent Addie, on se l’approprie, et on devient aussi fatigué qu’elle des jours qui passent en étant oublié à chaque instant. Et comme je le disais tantôt, cela nous permet de se projeter dans cette situation incongrue et fictive de : pourrais-je vivre des siècles sans laisser aucune trace de mon existence ? Et ce sont de bonnes questions à se poser dans un âge scolaire ; le regard des autres étant un élément central du développement de tout un chacun.
Une imperfiction ?
La longueur du livre est ce qui revient le plus dans les commentaires négatifs. Car il est vrai que l’on s’approche des 700 pages, ce qui est conséquent. Je comprends que certaines personnes soient frileuses à l’idée de lire cette brique. Je tempérerai en disant que, oui, c’est vrai que des petites longueurs se font ressentir au milieu du livre. Une fois le contexte posé, les protagonistes présentés, on a envie d’action et d’aller vers le dénouement de cette histoire. Mais l’auteure a choisi de prendre son temps, ce n’est pas un livre d’action. Mais un livre témoin d’une vie fictive mais réaliste ; au point où on pourrai se demander si cela pourrait nous arriver. Et ce réalisme là veut transmettre cette vie immortelle et péniblement longue d’Addie Larue. N’est-ce pas là la marque même de la réussite de ce livre ? V.E Schwabb réussi à nous entraîner dans le tourbillon de la vie d’une personne imaginaire dont on ressent l’évolution de son vécu. Et pendant trois siècles !
En conclusion : meilleur livre – une oeuvre incontournable
Pour conclure : j’ai été touché par l’écriture qui est brillante, poétique, elle nourrit l’âme. Il n’y a rien à y redire, chaque page se vaut et mérite d’être là. Tout est bien pensé, tout est juste et donne satisfaction. J’ai l’impression que mes mots sont pâles pour décrire ce que j’ai vécu pendant cette lecture. Je vais faire simple : mon cœur s’est brisé, s’est recollé puis s’est rebrisé… Un livre d’une beauté, d’une poésie et d’une sagesse qui vaut le détour. C’est un livre marquant, dont on se souvient. Il permet de cultiver le goût des bons mots et le respect des histoires d’inconnus qui te donnent l’impression de les avoir déjà connus.
Tenté ? Voici où tu pourras le trouver :
‣ Tu trouveras la version papier et broché : ici.
‣ Pour mes lecteurs et lectrices sur liseuse voici le format Kindle
‣ Et en faisant mes recherches j’ai découvert la magnifique version illustrée de ce livre ! Un artwork dédié à la Vie Invisible d’Addie Larue. Pour l’instant elle n’existe qu’un version anglaise. Mais je vous mets quand même le lien ici pour ceux que ça intéresse 😉 (je pense que je vais craquer 😍)
Alors, cette histoire vous tente ? Dites moi en commentaire !
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Précédemment paru sur ChapterEater…
The Housemaid – Freida McFadden
Millie est une jeune femme qui veut bien faire et qui est désespérée pour trouver du travail. Quelle aubaine quand elle réussi à décocher un travail de femme de ménage pour une riche famille enviable, qui semble parfaite. En plus d’un bon salaire, elle y est logée. Elle sera donc au devant de la scène pour y voir les premières failles de cette famille un peu trop propre et un peu trop lisse. Une tâche rouge sur un vêtement, de drôles de bruits dans la chambre, l’étrange emplacement de la sienne et… la serrure bloquée ?!
